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Cet article a été publié dans le magazine bien-être Zenflo à l’origine.
Au-delà des nombreuses mesures de protection entourant le coronavirus, il y a présentement autour de vous toute une communauté de personnes qui ont à cœur votre bien-être. Notre objectif commun est de vous proposer des solutions pour mieux passer à travers cette période historique, ensemble. Comme moi, vous avez donc probablement entendu parler de résilience dans les médias, mais… qu’est-ce que c’est? Permettez-moi de vous en apprendre un peu plus sur cette qualité et comment la méditation peut vous aider à la cultiver.
La résilience est la capacité d’une personne à se reconstruire et à vivre bien malgré un trauma. C’est une aptitude très utile lorsque l’on doit surmonter une grande difficulté, un échec ou un changement important, comme celui qui nous a été imposé par la venue de la Covid-19.
«Le terme de résilience fait référence aux compétences trouvées-créées par des individus pour faire face à des situations délétères: événements de vie traumatiques, accidents, maladies, handicaps, carences affectives graves, grande précarité, etc.»
– Marie Anaut, professeure de psychologie clinique et spécialiste de la résilience, auteure de Psychologie de la résilience.
Le contraire de la résilience peut être, entre autres, le «découragement», tandis que «rebondissement» en est un synonyme. C’est pourquoi on entend souvent dire que la résilience, c’est l’art de rebondir.
On dit qu’une personne est résiliente lorsqu’elle fait face à ses peurs et aux épreuves plutôt que de sombrer dans le déni, la colère ou la tristesse. Une personne résiliente va essayer de nouveau, se mettre en mode «solutions», penser autrement, générer de nouvelles idées et des pensées positives plutôt que négatives.
Celui ou celle qui fait preuve de résilience transcende un traumatisme et se reconstruit positivement.
C’est, par exemple, un ami qui a eu le bras amputé à la suite d’un accident de voiture, sous l’effet de l’alcool. Cet événement dramatique a été source de prises de conscience et lui a permis de faire du vélo paralympique. Il a fait partie de l’équipe nationale canadienne et a participé à plusieurs Jeux paralympiques. Il est aujourd’hui conférencier.
C’est encore l’histoire de Joanie, fondatrice de Pastel Fluo, qui a fait du deuil de son enfant donné un sens à sa nouvelle vie. «Portée par l’énergie et la connexion avec son fils Thomas, décédé quelques mois plus tôt, elle fait renaître en elle le désir d’éveiller les consciences et d’inspirer l’être humain.»
Lorsque l’on vit quelque chose d’éprouvant, on a tendance à ruminer des idées comme «je n’y arriverai jamais», «je ferais mieux d’abandonner» ou «je ne suis pas assez bon.ne pour réussir». C’est au niveau de ces pensées que la méditation intervient. En effet, elle nous aide à entrer en contact avec celles-ci, à vivre pleinement et sans jugement nos émotions et à les accepter. La méditation stabilise le mental et nous permet de voir plus clair. Elle interrompt ou du moins ralentit notre «petit hamster intérieur» pour nous offrir plus d’espace. Cet espace est un terreau fertile pour accepter ce qui est.
Concrètement, j’ai personnellement eu à faire preuve de résilience lorsque j’ai perdu un être cher. Je vivais alors des émotions très fortes et c’est grâce à la méditation que j’ai su d’abord les reconnaître, puis comprendre comment elle se manifestaient dans mon corps. Avec l’aide de la respiration et de certaines techniques de visualisation, j’ai finalement développé l’acceptation, une voie de la guérison.
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